Répondant à la question d'un député à ce sujet, la ministre belge de la Santé s'est justifiée de la situation épidémiologique pour maintenir le refus d'accepter les dons de sang des homosexuels masculins.
Comme en France, la question de l'exclusion des homosexuels masculins du don de sang fait débat en Belgique. Le 9 mars, la ministre socialiste belge de la Santé publique et des Affaires sociales, Laurette Onkelinx, a été interpellée à deux reprises à la Chambre des représentants (là où siègent les députés) à ce sujet.
«Nous nous basons sur des données épidémiologiques, a expliqué la ministre pour justifier le maintien de cette exclusion. Le problème n'est pas de stigmatiser l'appartenance à un groupe, mais de prendre en compte l'existence de comportements qui pourraient poser problème quant à la sécurité du sang transfusé», a-t-elle ajouté, répondant à une question de Jean-Jacques Flahaux, député fédéral de Belgique.
Laurette Onkelinx a par ailleurs rappelé que la Croix-Rouge de Belgique se basait sur des «critères définis, entre autres, par le Conseil de l'Europe et l'Organisation mondiale de la Santé». «La dernière version de ces recommandations date de 2008, a-t-elle déclaré. Je ne vois dès lors pas, à ce stade, la nécessité de demander de refaire le travail au niveau européen.»
Les justifications livrées par Mme Onkelinx sont similaires à celles données par Roselyne Bachelot, ministre française de la Santé, qui explique que «entre 10 et 18% des gays sont contaminés, alors que ce pourcentage est de 0,2% pour les hétérosexuels. Les situations épidémiques ne sont pas les mêmes. Il y a un risque, et ce risque est trop élevé», pour accepter les dons de sang des gays. Une position qui fait donc débat, en France, en Belgique, et ailleurs…
Comme en France, la question de l'exclusion des homosexuels masculins du don de sang fait débat en Belgique. Le 9 mars, la ministre socialiste belge de la Santé publique et des Affaires sociales, Laurette Onkelinx, a été interpellée à deux reprises à la Chambre des représentants (là où siègent les députés) à ce sujet.
«Nous nous basons sur des données épidémiologiques, a expliqué la ministre pour justifier le maintien de cette exclusion. Le problème n'est pas de stigmatiser l'appartenance à un groupe, mais de prendre en compte l'existence de comportements qui pourraient poser problème quant à la sécurité du sang transfusé», a-t-elle ajouté, répondant à une question de Jean-Jacques Flahaux, député fédéral de Belgique.
Laurette Onkelinx a par ailleurs rappelé que la Croix-Rouge de Belgique se basait sur des «critères définis, entre autres, par le Conseil de l'Europe et l'Organisation mondiale de la Santé». «La dernière version de ces recommandations date de 2008, a-t-elle déclaré. Je ne vois dès lors pas, à ce stade, la nécessité de demander de refaire le travail au niveau européen.»
Les justifications livrées par Mme Onkelinx sont similaires à celles données par Roselyne Bachelot, ministre française de la Santé, qui explique que «entre 10 et 18% des gays sont contaminés, alors que ce pourcentage est de 0,2% pour les hétérosexuels. Les situations épidémiques ne sont pas les mêmes. Il y a un risque, et ce risque est trop élevé», pour accepter les dons de sang des gays. Une position qui fait donc débat, en France, en Belgique, et ailleurs…
--Source:Tetu.fr--