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descriptionLes enfants poussières . (nouvelle) Et autres nouvelles.. EmptyLes enfants poussières . (nouvelle) Et autres nouvelles..

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Cette nouvelle fut ecrite en deux nuits, espacées l'une de lautre de deux ans... C'est une nouvelle pas tres guaie mais que ceux qui ont lu trouvent magnifique. Je suis heureuse d'avoir écrite cette nouvelle car elle m'a permis d'avouer à ma mère qui était ma pire ennemie depuis 15 ans a lépoque, qui n'était qu'une simple colocataire avec qui je nentretenais des rapports que violents, que malgré toutes les horreurs que jai pu dire, je laimais quand meme... Ma mere a lu cette nouvelle comme elle a lu les autres, puis elle a pleurer a son travail (dapres ses collègues) et donc je suis heureuse de cette nouvelle car bien que triste, elle a reussi a transmettre le message que je voulais transmettre à ma mère. Un ami vient de la lire et m'a dit quil laimait beaucoup, alors jai decider de vous la partager.

PS: elle est longue, je vous autorise à la lire en plusieurs fois Wink





Un clapotis, résonnant dans l'antre noir, tel un ricochet sur une rivière. Un rayon de lune, petit filet silencieux et gracieux éclairant peu à peu une mince partie de celle-ci, un ruissellement d'eau entrait de par l'entrée de la grotte, dehors l'orage grondait, la pluie recouvrait tout sur son passage, c'était la saison des pluies. Personne ne s'aventurait dehors, personne n'osait de crainte de finir noyer dans l'immense lac qui prenait désormais possession des champs. L'obscurité régnait en maître dans les longs couloirs sinueux de la grotte, elle attendait que le temps passe, il lui semblait que cela faisait des siècles qu'elle attendait, elle ne comptait plus les jours où elle n'avait pas vu la lumière. Ellena était une enfant particulière, un esprit des grottes plus communément appelé « Enfant poussière ». La légende de Stonerblay disait que des enfants un jour sont sortis au début de la saison des pluies, puis se sont retrouvés piégé dans la grotte du Sage, depuis personne ne les a jamais retrouvés, cette légende avait été entre autre crée pour décourager les petits curieux et donner une réponse au « pourquoi » de chacun d'entre eux. Ellena elle, avait décidé d'aller à la grotte du sage pour voir d'elle même, cela faisait exactement 1 moi maintenant qu'elle était là, seule dans cette grotte à admirer le paysage marin qui faisait désormais partie intégrante de ce qui fut quelques semaines plus tôt un vaste étalage de champs colorés a perte de vue.

Le regard vide, perdu au loin, Ellena tentait d'oublier le grondement incessant de son ventre, qui amplifié par les cavités de la grotte ne cessait de lui rappeler la sensation de faim qui la gagnait de plus en plus chaque jours. Elle n'avait prévu que de maigres provisions qu'elle essayait tant bien que mal d'économiser, elle n'aurait jamais cru que l'eau gagnerait aussi rapidement Stonerblay, alors elle mangeait chaque jour un seul repas composé d'un carré de chocolat, un morceau de pain qu'elle complétait avec de la mousse et quelques champignons qu'elle trouvait en s'aventurant dans cette vaste grotte. Elle se demandait qui grondait le plus fort, son ventre, ou l'orage. Une chose était sûre, elle avait faim, le seul fait de penser à tous les bons plats que sa mère lui préparait la faisait saliver.

Sa mère! Ellena ne cessait d'y penser, sa mère devait s'inquiéter et désespérer quant au sors de sa fille, elle qui la croyait dans sa chambre, comment avait elle réagit en entrant dans sa chambre et découvrant celle-ci vide, la fenêtre ouverte et un mot sur le bureau « Je pars à l'aventure je reviens ce soir »... Ce soir... cela faisait déjà un moi que les chances qu'elle avait de rentrer chez elle vivante s'amenuisait. Sa pauvre mère devait l'imaginée déjà morte, si seulement elle pouvait savoir, qu'elle s'efforçait tous les jours à survivre tant bien que mal dans l'espoir de pouvoir un jour être de nouveau dans ses bras. Si elle pouvait savoir combien elle regrettait toutes leurs disputes, combien leurs crises de rire lui manquait, combien elle aimait leurs soirées auprès du feu, si seulement elle pouvait seulement savoir combien elle l'aimait. Mais elle ne savait pas, non elle était si loin de pouvoir se l'imaginer.

Le ciel était si noir qu' Ellena ne savais pas s'il s'agissait du jour ou de la nuit, mais au loin elle entendu le clocher sonner dix coups, cela était la deuxième fois de la journée, il était donc vingt-deux heures. Elle prit un morceau de craie qu'elle avait trouver durant une de ses excursions et ajouta un vingt-huitième bâton le long de la paroi. Elle avait vu ça dans un film, c'était ainsi que les prisonniers comptaient les jours. Elle se sentait prisonnière, alors elle marquait les jours tout en sachant que chacun des bâtons qu'elle inscrirait sur le mur la rapprochait peu à peu de la liberté, de sa vie et de sa mère.

Le rayon de lune atteignit finalement le triste visage crasseux d 'Ellena, laissant apparaître les sillons que ses larmes avaient creusé dans l'épaisse couche de boue et de poussière qui avait pris place sur son visage. Elle avait pleurer des jours entiers, elle pleurerais encore si seulement ses glandes lacrymales n'étaient pas asséchées.



...
Stonerblay 1 avril 2014


Maman devient folle, je ne supportes plus de la voir ainsi faire les quatre-cents pas dans le couloir de l'entrée. Les tiroirs de la cuisine sont vides, il n'y a plus rien à manger, maman n'a cessé de faire des cookies en espérant son retour. Ellena mais que lui ait il donc passé par la tête pour partir ainsi? Si jamais par miracle elle rentre un jour à la maison ce sera moi qui la tuerait cette petite immature et inconsciente!


...



Estelle avait déjà fini cinq fois le nettoyage de la maison, repasser par trois fois les affaires de Stella ainsi que celle d'Ellena, ainsi que trier chaque album de famille en versant involontairement une larme chaude sur les photo d'ellena. Les cookies s'entassaient dans la cuisine, mais personne ne les mangeait, chaque seconde elle jetait un coup d'œil furtif à l'horloge du salon, l'aiguille n'en bougeait pas plus pour autant. Elle était là assise dans son vieux fauteuil depuis environs un quart d'heure regardant d'un regard vide la télé éteinte qui se dressait devant elle, la tisane que lui avait préparer sa fille Stella la veille était toujours sur la table, froide, mais intacte. Elle n'y faisait que plonger les yeux dans le reflet de l'eau, songeant à sa pauvre fille, son petit bébé, seule dehors en pleine saison des pluies, surement morte de froid ou noyée sous les eaux, ou encore désespérant de la venue d'une mort certaine rongée par la faim et le froid. Elle ne pouvait se résoudre à abandonner l'idée qu'elle serait de retour à la saison sèche car même si les chances étaient infimes quelle mère serait elle de baisser les bras? Non elle attendrait son retour, et dès le premier rayon de soleil si elle n'était pas rentrée, elle partirait à sa recherche, retournerait ciel et Terre mais là retrouverait. En attendant elle ne pouvait qu'attendre ici et espérer, espérer que ces espoirs atteindraient sa fille, lui donnant force et courage, en espérant que sa fille lui reviendrait.

L'orage grondait dehors et la pluie en striait les fenêtre battant au rythme de la nuit une symphonie lugubre mais apaisante. Estelle sentait en elle l'angoisse monter tout autant que ses yeux se fermaient, elle savait que chaque minutes qui passaient la rongeait de frayeurs que seul le sommeil pouvait lui faire oublier, mais elle avait peur de rêver de choses horribles sur Ellena. Elle la rejoignait a chaque fois en rêve, mais plus cela l'apaisait plus le réveil était brutal. Puis doucement ses paupières se fermèrent apaisant visiblement les traits fermes et crispés qui avaient pris par de son visage.



C'est une goutte d'eau gelée qui la réveilla en sursaut, prise de panique, Ellena regarda partout autours d'elle, et la surprise fut de taille, ce n'était plus le même endroit où elle c'était endormie hier, non, désormais quinze centimètres d'eau avait envahis l'entrée de la grotte, ainsi l'eau envahissait peu à peu la partie Ouest de Stonerblay, Ellena savait parfaitement que l'eau ne mettrais pas longtemps a recouvrir totalement la partie de la grotte où elle se trouvait, elle grimpait doucement le haut d'une stalagmite où elle trouva refuge, elle mis sa tête dans ses genoux sur son sac, elle regarda peut à peut l'eau envahir la partie de la grotte où elle se trouvait, le regard perdu dans son reflet elle contempla à quoi elle ressemblait, une petite touffe blonde bouclée monté sur des échasses aussi fines que des allumettes. A dire vrai, elle ne ressemblait plus vraiment à rien, rien qu'un morceau de chair et de crasse au regard vide qui était recroquevillé sur une stalagmite. Puis elle pris son courage a deux mains plongea dans l'eau gelée qui lui arrivait déjà à mis poitrine et se dirigea lentement mais surement vers un tunnel qui la mènerait vers le fond de la grotte et lui permettrait d'être en sécurité quelques instants de plus. L'eau montait de plus en plus, Ellena se pressa d'atteindre l'accès au couloir sinueux de la grotte qui la mènerait à cette cuve où se trouvait une plateforme surélevée, endroit où elle avait pour habitude de récolter les quelques champignons et algues qu'elle y trouvait, endroit qui peut être la sauverait de la noyade. Elle atteignit tant bien que mal la cuve, puis fit un effort surhumain afin de grimper les quelques pierres qui la mèneraient à cet endroit sur. Une fois arrivée, bien que s'étant ouvert le pieds, elle fut heureuse de son exploit, s'allongea contre le sol et décida de manger un carré de chocolat.








Stonerblay 11 avril 2014

Ellena, Ellena peux tu m'entendre, je t'en supplies reste en vie, maman n'en peut plus d'attendre. Elle devient folle, ne regarde même plus son feuilleton préféré. J'espère que quand tu rentreras tu t'excusera de tout le mal que tu lui as fait sinon je te jure que je t'étranglerais sale petite insouciante!
Rentres... Je n'en peux plus de la voire ainsi, des fois je me demande ce qu'il t'as pris de partir comme ça...



...




Estelle venait de se réveiller, il fallait désormais qu'elle s'occupe de Stella, qu'elle lui monte ses affaires, lui prépare son petit déjeuner à base de cookies, allume l'arrivée d'eau chaude... Ellena et Stella étaient jumelles mais ne se ressemblaient en rien, l'une courageuse, intrépide, autonome avec la soif d'apprendre; l'autre fainéante, accroc aux séries télé et totalement dépendante d'une personne responsable, autrement dis : sa mère.
Estelle n'avait une fois de plus que très peu et très mal dormi. La saison des pluie finirait dans une semaine, elle irait chercher sa fille contre vents et marées même si l'eau n'aurait pas disparue pour autant, au moins, le niveau cesserait de monter et les chances de survie de sa fille ne cesseraient de croitre.






Ellena était seule sur la plateforme que seul un rayon de lune venu du plafond éclairait. Elle avait froid, était trempée et la faim la rongeait. La grotte lui semblait être entrain de tourner autours d'elle, des tâches noires vinrent obscurcir l'image déjà trouble qu'elle avait de son entourage, elle lutta une vingtaine de minute puis s'évanouit.
Elle se réveilla en sursaut, sentit une sensation froide et intense l'envahir, puis comme une main qui effleurait son dos. Ellena sentit son cœur battre, battre, battre de plus en plus fort, de plus en plus vite au fur et à mesure que cette présence se faisait sentir. La sueur perlait sur son front, ses pupilles rétrécirent. Elle ne savait que faire, elle qui n'avait jamais cru aux histoire surnaturelles, la voilà en plein doute, et puis, elle était si faible,son pieds lui faisait si mal ,elle ne pouvait pas s'enfuir, elle pouvait à peine bouger.

-Tiens bon Ellena, tiens bon! Dis une voix venant de derrière elle.

Ellena pris son courage à deux mains et se retourna mais elle ne vit rien. Puis peut à peut au dessous de l'espace infime qu'éclairait la Lune, elle vit de la poussière se rassembler, puis tourner sur elle même jusqu'à former une forme, une silhouette humaine.

Tiens bon Ellena. Répéta elle
Mais qui es tu?
Je m'appelle Léa, j'ai été piégée par les eaux il y a 20 ans.
Comment connais tu mon nom?
Ta mère, ses prières sont si fortes que je peux les entendre. Elle t'aime, tu as déjà tellement lutté, tiens bon, seul quelques jours te séparent de ta liberté.
Et toi, comment es tu morte?
Piégée, noyée pendant mon sommeil...
Mon dieu! Je vais mourir!
Mais non, ne dis pas ça, tiens bon courage!
Je meurs de faim, voilà des jours que je n'ai pas vu la lumière et voilà désormais que je me mets a avoir des hallucinations. JE VAIS MOURIR!

Ellena ne dis plus un mots, non pas qu'elle ne le voulait pas, au contraire, elle en mourait d'envie, mais les mots ne sortaient plus, elle était terrorisée, elle contempla longuement et silencieusement la silhouette présente devant elle. Etait elle bien réelle? N'était-ce que cette faim horrible qui la rongeait qui lui causait une hallucination? Léa … Elle avait dis qu'elle s'appelait léa … piégée par les eaux il y a 20 ans. Non? Serait-ce possible? Une enfant poussière, Ellena faisait face à une enfant poussière! Une de légendes urbaines qui avait bercée son enfance. Elle avait enfin réussi, elle avait réussi à trouver la vérité sur cette légende. Même si en réalité la vérité n'était pas celle à laquelle elle s'attendait. Ellena regarda Léa attentivement : Elle était si pâle, son regard vide semblait pourtant emplie d'une sorte d'espoire en regardant ellena, ses joues étaient sales et creusées par les larmes, elle ne devait pas avoir plus de 12 ans... Mais elle était si belle... Ellena ne pouvait plus la quitter du regard, mais son ventre la torturait, se tordait dans tous les sens, une douleur intense l'envahi, elle s'allongea au sol, puis éprise d'une instense s' évanouie à nouveau.







Stonerblay 18 avril 2014


… Enfin! L'eau a cessé de monter, maman est partie il y a deux heures... J'espère qu'elle va la retrouver … Je ne vois vraiment pas où cette petite entêté à bien pu aller, j'espère qu'elle va bien, ici , rien n'est plus pareil depuis qu'Ellena est partie... La maison est comme vide, vide de sens, vide de sentiments mis à part l'inquiétude et la tristesse, maman n'a plus le goût à rien, et moi … Je ne sais pas trop … Je suis un peu perdue … Dans le fond j'espère qu'elle va bien, parfois je me surprends à ressentir comme une senssation, comme si je ressentais sa peur, comme si … Je savais qu'elle est en vie.








Le paysage normalement si coloré et joyeux de Stonerblay était comme mort, l'eau recouvrait entièrement la valée par une bonne quarantaine de centimètres d'eau, les arbres n'avaient plus de feuilles, le ciel était gris, presque noir même, une ambiance étrangement sinistre et silencieuse régnait en maître sur ces lieux. Estelle avançait lentement dans cette marée géante, cela faisait des heures qu'elle nageait en plein brouillard, aucun signes de vie aux alentours, les oiseaux eux même semblaient tous avoir quitter la vallée depuis bien longtemps. Stonerblay semblait morte. Seul le bruit de son déplacement dans l'eau résonnait a travers les arbres. Elle avait beau chercher, chercher encore, elle ne voyait rien, pas même une ombre a travers l'eau. Plus le temps passait, plus ses recherches ne donnaient rien, plus Estelle désespérait de retrouvé un jour sa fille vivante. Mais où pouvait elle bien être? Elle arriva au niveau de la grotte du sage, puis elle décida d'y entrer.

Dans la grotte régnait une étrange atmosphère, l'eau avait envahi la totalité de cette pièce, Estelle entra, puis elle vit sur une paroi des inscriptions, des dessins, des bâtons, 28 bâtons pour être précis. La trace de craie sur les murs semblait récente, quelqu'un était venu ici, quelqu'un avait trouvé
refuge dans cette grotte, serait-ce elle? Mais il n'y avait personne dans cette pièce. Elle décida de continuer à chercher dans la grotte, se lança dans l'exploration de cette grotte et suivit les longs couloirs sinueux de la grotte. Arrivée au milieux du long tunnel, elle entendit une voix enfantine qui chantait, elle se mit à courir, ce n'était pas Ellena, mais c'était un enfant, un enfant affamé ayant passé au moins 28 jours sans manger, un enfant épuisé ayant lutter tout ce temps pour survivre. Elle arriva à bout de souffle dans une grande cuve et vit une silhouette sur une plateforme en hauteur, des pierres pouvant servir de marches vers la plateforme étaient couvertes de traces de pied ensanglanté, elle décida de grimper vite aidé cet enfant blessé.

Estelle eu le souffle coupé, une enfant de l'âge d'Ellena était allongée par terre, à plat ventre, elle etait couverte de crasse, son pied ne cessait de saigner. Une autre enfant bien plus pâle, quasi spectrale était penchée sur elle, lui chantait une chanson en lui caressant les cheveux délicatement.

Vous voilà enfin ! Dis Léa
Pardon? Répondit Estelle. Comment t'appelles tu ma petite? Est ce que ça va? Qui est ton amie? Qu'elle est cette chanson que tu chantes?
Moi? Madame je m'appelle Léa, je suis une enfant poussière, je chante l'hymne à la mort, chanson que nous autre enfants poussière chantons lorsqu'un autre enfant nous rejoins, et mon amie, comme vous dites … A t'elle tellement changer pour que vous ne la reconnaissiez donc pas?

Estelle s'approcha, s'agenouilla devant l'adolescente inerte, Léa s'écarta, ses yeux s'emplirent d'une intense douleur, puis elle s'en alla tout comme elle était venue, dans un tourbillon de poussière. Plus Estelle regardai l'adolescente plus ses yeux s'écarquillèrent, son cœur se serra si fort qu'elle eu l'impression de le sentir exploser, son souffle se coupa, les larmes coulèrent. Elle était là, inerte devant elle, face contre terre, s'est à peine si elle respirait. Estelle prit Ellena dans ses bras et regarda son visage, elle avait l'air d'un ange, que la vie aurait marthyrisé, ses joues creusées par les larmes, son visage tordu par la douleur et la faim, elle ouvrit lentement les yeux, et de son regard comateux dévisagea sa mère, elle mis du temps à réalisé, et malgré cette douleur qui émanait de son visage et malgré la crasse le recouvrant, elle esquissa un sourire , et son regard s'emplie d'une infinie tendresse et d'un intense soulagement. Elle ouvrit lentement la bouche et articula douloureusement:

-Je t'aime … Maman...

Estelle eu le cœur emplie de joie, une chaleur intense vint toucher son cœur. Elle contempla Ellena, elle était si sereine, comment un sentiment si joyeux pouvait il provenir d'un corps si fatigué, si abimé, Ellena était maigre, son pieds avait enflé et ne cessait de saigner. Sa respiration quasi infime et haletante s'arrêta. Son corps s'alourdit. Ses yeux pleins de larmes de bonheur se vidèrent d'expression, désormais simples miroirs vitreux renvoyant l'image d'Estelle, horrifiée.







Stonerblay 18 avril 2014

Maman m'a appelé en urgence, m'a dit d'appeler un médecin, ce que j'ai fait, puis, elles sont rentrées, elles ont enfin franchis le pas de la porte... Maman la portait... Je ne l'avais pas reconnue, maman c'est avancée dans le salon, le regard vide et pleins de larmes, c'est à ce moments que j'ai compris... Lorsqu'elle l'a déposé sur le canapé, je l'ai vu... Elle avait l'air si sereine, avait un sourire en coin, elle avait l'air d'un ange que l'on aurait jeter dans la boue... Elle saignait abondamment du pieds, ce n'était pas beau à voir. Elle était si pale, et si maigre... Le médecin nous a demander de quitter la pièce pour l'ausculté. Maman et moi sommes allée dans la cuisine... Maman regardait par la fenêtre, comme perdue au loin, je me suis avancée, lui ai poser la main sur l'épaule. Elle m'a giflé, puis s'est effondrée a terre en pleure. Je l'ai serrer dans mes bras. Le médecin est entré dans la pièce d'un air grave. J'ai senti dans son regard comme l'indication d'une nouvelle horrible. Mon cœur s'est serrer, puis les larmes ont coulées. Sombre idiote! Pourquoi … Comment est-ce possible?







Stonerblay 18 avril 2015


A ma chère sœur : Ellena si tu m'entends, voilà un an que tu nous as quittés, ici rien n'est plus pareil, tout a changer... Maman et moi sommes comme vide, nous nous entendons toujours à te voir passé la porte d'entrée, être près de nous auprès du feu et rigoler. Ellena, saches que ta mort m'a fait réalisé bien des choses, tu as tenu 45 jours seule dans le froid et l'obscurité, tu as lutter contre la faim et la fatigue, tu as su garder espoir, tu étais vraiment quelqu'un extra-ordinaire, je suis fière de toi; je t'aime, et saches que pour moi, tu es et tu resteras la plus courageuse et la plus importante de tous les enfants poussière!





Fini le 18/06/2011



Dernière édition par Teci le Dim 6 Nov - 21:20, édité 1 fois

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superbe ! tres triste j'en avais les lames aux yeux snif c'est si bien raconté .

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Merci beaucoup, je suis heureuse que ce texte t'ai touché, et si tu en avais les larmes aux yeux c'est qu'effectivement jai reussi comme je le voulais a faire passer une emotion et a temporter là où je voulais. J'ai longuement hésiter quand au sort de l'héroine : Ellena car l'issus de celle ci changeait tout quant à la reception du message, car je voulais amener la principale intéressée : ma mere dans une emotion tel que la simple phrase toute conne et banale sur laquelle est fondée lhistoire prenne un sens : "-Je t'aime … Maman..."

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franchement . c'est tres reussi. tu a une maniere d'ecrire qui envoie de l'émotion, on sens le message que tu shouaitais donner! les descriptions sont assez completes ,sans trop l'etre pour laisser vagabonder l'esprit du lecteur dans son imagination... moi je te dis bravo! j'ai hâte d'en lire une autre.

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Et bien ce serait avec joie, mais malheureusement sur tous les textes commencer depuis le CE2 je n'ai fini que celui ci, ah si il y a juste un texte assez court et bref que je te mets si tu veux :

Je me rappelle encore du jour où je l'ai rencontré, elle avait les yeux cernés de noir, le regard comme perdu autre pars, elle ne parlais presque pas. Songeuse je la voyais souvent contempler le ciel comme si elle attendais une quelconque réponse à tous ces problèmes. Je ne savais rien d'elle, je savais juste qu'elle s'appelait Mila. Un je ne sais quoi m'attirais en elle, elle avait l'air si sereine et si fragile à la fois. Tout le monde dans le village connaissait son histoire, du moins ce qu'il y avait bon de savoir. Son père était partit il y a 10 ans de cela, elle n'avait que 6 ans, elle ne s'en rappelais pas, Mais depuis elle ne parlais à personne s'était refermée dans son monde. J'étais derrière elle à chacun de ses pas, j'allais la suivre lorsqu'elle s'en aillait sur la colline, ce jour là elle m'avait vu, je me suis caché derrière un arbre, mais j'ai sentit sa main frôler la mienne, d'un regard elle m'a demander de la suivre, nous nous sommes assis sur la colline, puis elle m'a dis ces mots : Un jour moi aussi comme mon papa je rejoindrais les oiseaux.


Voilà apres j'ai pleins de textes inachevés dont certains sont assez développer , dautres non, je peux te les mettre si tu veux apres cest a toi de voir si tu es pres a les lire sans etre sur quil y ai une fin .

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c'est sur que c'est mieux avec une fin, mais pourquoi pas! c'est si bien expliqué! j'avais l'impression d'etre entouré de fleurs en lisant celui ci. non, je ne fume pas de substances illicites! je fume pas tout court. j'ai pas besoin j'suis drogué de nature! XD

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Bon alors là c'est une pièce de théatre que j'ai écris en 5ème, assez dur (non je ne fais pas que des textes durs,) ici je voulais exprimer au monde ma vision de la cruotée de l'homme mais que l'on pouvait encore garder espoir, malheureusement ce texte là ne comporte qu'un acte, la scene dexposition, il sagit de l'histoire dune lycéenne victime qu'une guerre de religion qui a déchirer l'angleterre et lirlande en ce sciecle, je m'étais beaucoup renseignée sur cette guerre car elle est tres méconnue, car jamais sitée en exemple en cours, et elle es tres tres récente , je lai autant choisie parce quelle est meconnue des eleves mais aussi car elle etait toujours dactualitée lorsque je lavais ecrite donc elle nest vraiment pas si loin de nous, dans une société qui plus est est autant "moderne " que la notre.


Act I . scène 1

Lovely , Jeremy, Carla , L'infirmière



Le jour se lève à travers la fenêtre de la chambre de Lovely et Jeremy ( son frère) éclairant une fine partie de sa chambre et éclairant Lovely sur son lit qui ne dort toujours pas.

Lovely : (soupirant) Et voilà ... un jour de plus que je vois se levé et tu n'es toujours pas là !
Jeremy : Lovely tu ne dors toujours pas ?
Lovely : Non mais toi non plus ...
Jeremy : Si, je dormais mais tu m'as réveillé à force de te parler seule depuis tout à l'heure !
Lovely : Excuse moi ... je ne voulais pas ... mais papa n'est toujours pas rentré !
Jeremy : Lovely combien de fois faudra t ' il que je te le répète papa rentrera lorsqu'il aura fini de défendre notre pays !
Lovely : Jeremy ... tu es grand toi mais pourquoi est ce que tu ne t'inquiète pas cela fait déjà 8 mois qu'il est partit...
Jeremy : Tu sais Lovely , tu es encore jeune tu n'as que 7 ans, mais un jour tu comprendra ...
Lovely : Jeremy maman m'a dit qu'un jour papa reviendra , elle m'a dit aussi qu'un jour s'il ne revient pas alors se sera toi qui partiras, c'est vrai ?
Jeremy : Lovely ne pense pas à ça et dors !
Lovely : Non je n'y arrive pas ...
Jeremy : Lovely dors et je te promet qu' à ton réveil je serais là !
Lovely : D'accord Jeremy !


Lovely se réveille au dessus d'elle est penchée Carla sa meilleure amie , Carla lui parut comme soulagée , effectivement Lovely se trouvait à l'infirmerie de son lycée(internat).

Lovely : (encore un peu sonnée) Carla mais qu'est ce que je fais là ?
Carla : Ha lala ! ma chérie tu viens de me faire la peur de ma vie !
Lovely : ah bon , pourquoi ?
Carla : Bah ! On était là en cours et puis t' es soudainement tombée dans les pommes lorsque la prof a commencer à parler de la guerre Angleterre - Irlande qui a commencée il y a 10 ans et qui n'est d'ailleurs toujours pas finie, tu te rends compte !
Lovely : Carla arrête de parler s'il te plait ... et même s'il ne te plait pas !
Carla : Lovely tu es sure que tout va bien ?
Lovely : tais toi j'aie mal au crane !

Carla regarde Lovely silencieusement puis doucement quitte la pièce.

Lovely : (à voix basse) Ah cette Carla a le don de toujours parler du mauvais sujet ... ce n'est pas de sa faute ... Voilà déjà 10 ans que la guerre a commencé ... cela me paraît déjà si lointains...

L'infirmière entre dans la pièce.

Infirmière : Mlle Sanders , votre professeur d'histoire est venue me voir inquiète et m'a expliquer les circonstances précises de l'incident de ce matin .
Lovely : Oui madame mon amie Carla me les a expliquer tout à l'heure ... a vrai dire je ne me rappelle pas de grand chose.
Infirmière : Mlle Sanders , avez vous bien pris votre petit déjeuner ce matin ?
Lovely : Oui madame.
Infirmière : Y a t' il quelque chose dont vous voudriez me parler ?
Lovely : Je ne sais pas trop ... en faite je ne suis pas sûre que cela est un rapport concret avec ce matin...
Infirmière : Bien si vous désirez me parlez n'hésitez pas je suis là pour sa !

Lovely regarde l'infirmière puis après avoir prit ses affaires elle quitte la pièce.



Act I . scène 2

Chloé , Barbara, Carla, Lovely


Chloé et Barbara attendent dans la chambre que partagent Barbara, Carla et Lovely des nouvelle de cette dernière.
Chloé : Ha lala...
Barbara : qu'est ce qu'il y a Chloé ?
Chloé : J'ai peur pour Lovely , j'espère qu'elle va bien !
Barbara : Carla est allé la voir à l'infirmerie, j'espère qu'elle va nous ramener des bonnes nouvelles...
Chloé : C'est bizarre tout allait bien et d'un seul coup elle est tombée comme un piquet ...
Barbara : C'est dommage elle a raté le cour sur la guerre des religions en Angleterre ...
Chloé : Tu aurais vu comme elle est devenu si pâle en un instant !
Barbara : Sanders c'est un nom anglais , je suis sure que ses ancêtres était là bas...
Chloé : Et lorsque ses yeux ont révulsés !
Barbara : 10 ans c'est long tout ça ... et dire que ce n'est toujours pas finis !
Chloé : On aurait dit qu'elle était morte !
Barbara : Tout ça pour des idéaux religieux différents ...
Chloé : On aurait dit que quelqu'un lui avait jeté un sort !
Barbara : Qu'est ce que tu en pense Chloé ?
Chloé : La pauvre j'espère qu'il ne lui est rien arrivé de grave ...
Barbara : Mais de quoi tu parles ?
Chloé : Bah de Lovely !
Barbara : (un peu gênée) ah !

Carla entre dans la chambre et voyant les deux filles se dirige vers elles.

Barbara : Tiens voilà Carla !
Chloé : ( en se jetant sur Carla) Alors , comment va t'elle ?
Carla : Sa va elle va bien , il lui fallait un peu de repos lorsque je suis allée la voire !
Barbara : Tu m'étonne c'est pas avec toi qu'elle en aura du repos !
Chloé : Un peu de repos ... (à elle-même) elle est morte...
Carla : Oui du repos donc je suis partit en la laissant se reposer en paix !
Chloé : (songeant) reposer en paix ...
Barbara : Elle ne t'a rien dit ?
Chloé : (en pleur) Non réfléchi ! les morts ne parlent pas !

Chloé part en pleurant.

Carla : Mais qu'est ce qu'elle raconte ?
Barbara : Je ne sais pas elle est vraiment bizarre en ce moment...
Carla : ça doit sûrement être à cause du reportage sur la guerre de tout à l'heure , elle qui déteste la vue du sang et des cadavres.
Barbara : Oui ça doit être ça , déjà tout à l'heure elle parlait de cadavre .
Carla : Alors tu me demandais quoi au juste tout à l'heure ?
Barbara : Je te demandais si Lovely t'avait dit quelque chose ?
Carla : Non rien qui pourrait expliquer son évanouissement ...
Barbara : Je ne sais pas toi , mais je trouve qu'elle est assez maigre !
Carla : Non je ne crois pas que se soit une histoire de nourriture !
Barbara : J'ais aussi remarqué que la nuit elle ne dormait pas beaucoup...
Carla : Oui c'est vrais que l'autre soir , je me suis levée pour aller aux toilettes et elle ne dormait toujours pas , mais à mon avis si le problème était là elle se serait plutôt endormie au lieu de tomber dans les pommes.
Barbara : Hier lorsqu'elle était partie faire son heure de colle j'ai vu sous son oreiller un morceau de papier où elle avait dessiné une petite écolière anglaise et un garçon à côté .
Carla : Où est le rapport ?
Barbara : Je ne sais pas, mais bon je la voyais plutôt dessiner des natures mortes que des personnages crouler sous les bombes...
Carla : Et puis même elle dessine ce qu'elle veut, et tu n'avait même pas à regarder son dessin si elle l'a mit sous son oreiller c'est peut être qu'elle ne voulait pas nous le montré !
Barbara : Oui mais ...
Carla : Il n'y a pas de mais qui tienne ! Tu aimerais qu'elle fouille dans ton journal intime ?
Barbara : Non, mais j'ai aussi entendu que le week-end elle ne rentrait pas chez elle !
Carla : Oui cela n'est pas nouveau ... Depuis le collège elle est ici et elle ne rentre pas tout le monde le sais !
Barbara : Et puis est ce qu'elle t'a déjà parler de sa famille ?
Carla : Non moi je ne lui ais jamais rien demandé !
Barbara : Moi je dis que Sanders c'est un nom anglais, mais elle n'a rien d'un anglaise donc je dis que c'est une fille de bourge et qu'elle a été reniée !
Carla : Barbara ne dis pas ça ! Tu es vraiment méchante ! Une vraie commère !
Barbara : Quoi, moi, mais qu'ai-je fais ??
Carla : Elle est peut être orpheline et toi tu dis ça si seulement elle t'entendait !

Lovely entre silencieusement dans la pièce, la traverse et s'allonge dans son lit.

Barbara : Tiens voilà une revenante !
Lovely : Tais-toi ! Je suis fatiguée !
Barbara : Alors, sa tombe bien que tu sois là, Carla et moi on parlait justement de toi !
Carla : Elle t'a dit de te taire !
Barbara :Oh que c'est mignon, tu défends ta copine même lorsque celle-ci est là !
Carla : Tais toi et laisse-la se reposer !
Lovely : Laisse Carla, ce n'est pas grave, elle finira bien par se taire à un moment ou à un autre !
Barbara : Non, mais au fait vu que tu es là tu peux nous expliquer plein de choses !
Lovely : Comme quoi ?
Barbara : Parles-nous un peu de toi, de tes parents !
Carla : Vraiment tu n'as aucune fierté Barbara !
Lovely : Laisse Carla se n'est pas grave, Barbara... excuse-moi mais je ne vois pas en quoi savoir ma vie t'aidera à construire ton avenir !
Barbara : Tu es lassante à la fin ! Depuis tes 11 ans que je te connais, tu tiens le même discours, maintenant que tu as 17 ans et que je partage la même chambre que toi avec Carla depuis bientôt 6 ans ni elle ni moi ne savons quelque chose sur toi excepté ton nom et ton âge.
Lovely : Et alors, cela ne t'empêche pas de dormir à ce que je sache !
Carla : Lovely calme-toi !
Lovely : Oh mais je suis très calme ! Je suis juste fatigué et elle n'arrête pas de parler à longueur de journée !
Barbara : Oh ma pauvre tu n'as qu'à dormir le soir et tu seras moins fatiguée !

Lovely prise d'une rage se jeta sur Barbara et commença à la taper de toutes ses forces.
Carla n'arrivant pas à les séparés court chercher un surveillant.




Act I. scène 3

Benoit, Carla, Lovely, Barbara


Benoit est sur le point de sortir prendre sa pose déjeuner lorsqu'il aperçoit au loin Carla affolée qui se dirige vers lui en l'appelant à pleins poumons.

Benoit : Doucement Carla, ne soit pas si pressée, je t'ais vu !
Carla : Benoit ! Benoit ! Viens vite !
Benoit : Mais que se passe t'il ?
Carla : Benoit ! Benoit ! Viens dépêche-toi !
Benoit : Carla, mais bon sang vas-tu enfin te décider à me dire ce qu'il y a ?

Carla dans son état d'affolement, n'arrive pas à expliquer clairement ce qui se passe à Benoit. Sachant que le temps presse, elle prend Benoit par le bras et l'attire jusqu'à la chambre où Barbara et Lovely se battait, Barbara avait la bouche en sang et saignait du nez, Lovely, elle n'avait qu'une petite égratignure à l'œil.

Benoit : (en prenant une voix grave) Oh ! Mais arrêtez-moi ce cirque tout de suite !

Voyant que les deux filles ne réagissent pas, benoit prit Lovely de force et la plaqua sur son lit.

Lovely :(en se débattant) lâche-moi ! Lâche-moi benoit ! Je te dis de me lâcher! Je vais la tuer !
Benoit : Tu crois sérieusement que je vais te laisser faire ?
Lovely : Oui ! Maintenant lâche-moi !
Benoit : Oui je te lâcherais, mais une fois que tu te seras calmer !
Barbara : (en crachant de sang) Espèce de cinglée !
Benoit : Oh c'est bon toi n'en rajoute pas ! Carla accompagne la, à l'infirmerie !
Carla :Oui, d'accord !

Carla et Barbara quittèrent la pièce en direction de l'infirmerie, tandis que benoit resta avec Lovely en attendant qu'elle se calme afin d'obtenir des explications valables sur l’ altercation qui venait de se produire.

Benoit : Lovely, tu te rends compte de la gravité de tes actes ?
Lovely :Elle l'a cherché !
Benoit : Lovely tu as 17 ans tout de même tu n'es plus une gamine !
Lovely : Et alors !
Benoit : Alors tu devrais au moins te rendre compte de ce que tu as fais ! Tout de même, Barbara est certes une peste avec toi je le reconnais mais méritait -elle vraiment de finir dans cet état ?
Lovely : ...
Benoit : Lovely, que c'est t'il passé ?
Lovely : ...
Benoit: Lovely je te connais, ce n'est pas ton genre de taper pour rien, tu sais que tu peux tout me dire ?

Lovely regarde Benoit dans les yeux sans rien dire, puis elle se met à éclater en sanglots.

Lovely : C'est elle qui a commencé à parler de mes parents !
Benoit : Tes parents ?
Lovely :Oui elle a commencé à m'énervé, en rentrant de l'infirmerie je l'ais entendu parlé avec Carla, elle disait que j'avais été rejeté !
Benoit : Mais, Lovely il est vrai que depuis ton arrivé dans cet établissement, tu ne nous as jamais parlé de ta famille et nous ne l'avons jamais vu !
Lovely : Benoit, cela t'aurais servis à quoi que je te parles d'eux, est ce que cela aurait changer ta vie ?
Benoit : Oui car au moins aujourd'hui je comprendrais pourquoi tu te sens si mal chaque week-end lorsque tous rentre chez eux et pas toi , je comprendrais pourquoi tu as mis Barbara dans cet état !
Lovely : Benoit écoute moi bien , si je te dis quelque chose promet moi de ne rien dire à personne ni aux élèves ni aux autres surveillants...
Benoit : Je te le promet !
Lovely : Benoit , voilà ma vie . Il y a 10 ans tout allait bien , puis un beau jours des hommes ont frappé à ma porte , lorsque ma mère les a vu venir elle s'est mise à pleuré, les hommes sont rentrés dans la maison et ont montré un papier à mon père , puis il est partit avec eux. J'ai attendus pendant des mois et des mois sans dormir son retour mais il n'est jamais rentré. Huit mois plus tard lorsque je me suis réveillée , il y avait comme quelque chose d'étrange à la maison , et j'ais vu ma mère qui pleurait , lorsqu'elle m'a vu elle a séché ses larmes et elle m'a dit : " Les hommes sont revenus , ils n'ont pas ramené ton père, mais ils ont pris ton frère ".

Benoit en écoutant le récit de Lovely reste muet .

Lovely : Maman m'a toujours dit que si papa ne revenait pas se serait Jeremy qui partirais, alors je restait des nuits et des nuits à attendre le retour de papa, et je regardais Jeremy dormir, mais cette nuit là il ne dormait pas, il m'avait promis de rester avec moi, mais le lendemain il n'était plus là . Quelques mois plus tard la guerre n'était toujours pas finit , lorsqu' en pleine nuit j'entendis le bruit sourd des bombes au loin, puis des hommes entrèrent dans la maison, j'entendis ma mère crier puis une détonation, les hommes entrèrent dans ma chambre et voyant mon jeune âge, ils m'emmenèrent avec eux , puis décidèrent de m'envoyer en France .
Alors à chaque fois que je vois les gens avec leurs mère je me rappelle que lorsque j'ais quitté la maison en passant dans le salon j'ai vu la mienne baignant dans son sang, j'ai mit longtemps à comprendre que ses hommes qui l'avaient tué étaient des soldats Irlandais et que ma mère avait été tuée car elle ne partageais pas les même idéaux religieux qu'eux. Aujourd'hui encore le soir je ne dors pas, j'attends désespérément que mon père et Jeremy reviennent, cela fait déjà 10 ans mais je garde espoir.

Benoit encore muet regarde Lovely qui lui paraissait soudainement si forte et si fragile à la fois ,cette petite il l'avait vu grandir depuis 6 ans, il savait qu'elle avait eu un passé étrange car elle n'en parlait jamais , mais il été loin de se douté d'une histoire si tragique. Comme impuissant, devant cette situation il ne pouvait rien faire, il ne pouvait ni aider Lovely ni faire une croix sur l'acte qu'elle venait de faire.

Benoit : Mais , Lovely en as tu parler à quelqu'un ?
Lovely : Non jamais à part toi.
Benoit :Lovely , je suis désolé vraiment mais...
Lovely : Ne t'excuse pas Benoit tu n'y es pour rien, bon ... maintenant je suppose que tu vas m'emmener chez le principal ?
Benoit : Oui , je doit faire mon travail Lovely.
Lovely : Je ne t'en veux pas, tu penses qu'il va être sévère avec moi ?
Benoit : Lovely tu dois quand même t'attendre à quelque chose, ce ne sont pas des conséquences anodines !

Lovely suivit Benoit jusqu'au bureau du principal dans le plus profond des silences comme si quelqu'un l'avait bâillonnée.





Act I scène 4

Mr Drudart , Lovely, Benoit


Lovely et Benoit arrivent dans le bureau du principal , une ambiance froide y demeure , en entrant Lovely ressent le regard de celui ci directement dans son âme , effectivement le proviseur la regardait fixement jusqu'au moment où elle s'assit . Benoit lui, voyant l'ambiance régnante décida de ne pas intervenir car de toute évidence Mr Drudart avait déjà été mis au courant des évènements.

Mr Drudart : Je suppose qu'il m'est inutile de vous exprimer à quel point votre comportement me déçoit mademoiselle Sanders ! Ce matin, tout le monde s'inquiétait pour votre sort, moi y compris, et vous ne trouvez rien de plus intéressant à faire en sortant de l'infirmerie que d'y envoyer une de vos camarade !
Lovely : ...
Mr Drudart : Mademoiselle Sanders j'attends des explications !
Lovely : ...
Mr Drudart : Il me semble n'avoir lu nul part dans votre dossier que vous étiez muette !
Benoit : Mr Drudart si je peut me permettre...
Lovely : (le coupant) Benoit je crois que je suis assez grande pour m'exprimer. Mr Drudart je n'est aucune explication valable à vous donné qui pourrait expliquer ses faits !
Mr Drudart : Aucune même pas une toute petite ?
Lovely : Aucune, pas la moindre !
Mr Drudart : Dans se cas, vous me voyez obligé de prévenir vos parents !
Lovely : Ce n'est pas la peine !
Mr Drudart : Oh que si , jeune fille vous êtes renvoyée !
Lovely : Cela ne sert à rien d'appeler mes parents !

Le silence fusa dans la pièce l'ambiance devint encore plus froide qu'à leur arrivée. Benoit assistant, muet, à cette scène et connaissant le secret qui entourait l'enfance de Lovely sut qu'elle ne tiendrait plus très longtemps face à ce proviseur fait de pierre. Il admirait le courage de cette petite, il y a encore quelques temps il ne voyait en elle que de la haine, maintenant un voyait en elle la définition même du courage.

Mr Drudart : Voulez vous que je vous répète ce que je viens de vous dire mademoiselle ?
Lovely : Non, j'ai parfaitement compris , mais cela ne sert à rien d'appeler mes parents.
Mr Drudart : Et pourquoi cela ?
Lovely : Par ce...
Benoit : (la coupant) Par ce que je suis son représentant légal et que je suis déjà ici !

Lovely le regarda silencieuse. Elle ne comprit pas tout de suite ce que Benoit cherchait en agissent comme cela devant Mr Drudart mais , en regardant dans ses yeux elle perçut comme une lueur dans ses yeux qui lui disait " ne t'inquiète pas je m'occupe de tout ".

Mr Drudart : Je ne vois nul part ce détail figuré dans son dossier !
Benoit : Cela est tout à fait normal Mr Drudart !
Mr Drudart : Et comment cela se fait il ?
Benoit : Les parents de Lovely sont d'importantes personnes, leur travail les oblige à être constamment en déplacement , et ce depuis des années mais il n'en ont pas pour autant renoncés à leur droits et devoirs envers leur fille , il m'ont juste confié la tâche de les remplacer lors de leurs déplacements.
Mr Drudart : Je vois, mais cela ne change rien au faits , Lovely sera viré de cet établissement et sera envoyer dans une école de redressement !
Benoit : Une école de redressement, elle ne s'est battue qu'une fois , combien d'élèves se battent chaque jours entre eux , mais aucuns n'a été viré ou encore moins envoyé en école de redressement !
Mr Drudart : Brunot , depuis 6 ans que vous êtes dans cette établissement , depuis vos 19 ans, avez vu déjà vu tel acte de violence ?
Brunot : Non , mais certains commettent des actes non justifier qui dépassait de loin celui ci !
Mr Drudart : Mademoiselle Sanders ne m'ayant fournis aucune justification à ses actes elle paye en tant que coupable volontaire aux blessures de sa camarade Barbara Fourchet qui je site a subi une fracture du nez , a perdu deux dents , a eu quatre points de sutures à l'arcade sourcilière . Il m'est donc obligatoire de l'envoyé dans une école de redressement ou à l'école militaire.
Brunot : (effaré) L'école militaire !
Lovely : ( songeuse) L'école militaire ...
Mr Drudart : Tiens mademoiselle s' est enfin décidée à parler. Qu'avez vous a dire mademoiselle Sanders je vous écoute !
Lovely : Je veux allé à l'école militaire !

Un silence reprit place dans la pièce , Mr Drudart et Brunot regardèrent tous deux Lovely, qui, semblait si déterminé dans son choix, pourtant même les plus durs et les plus désespérés des cas masculins pleurerais en entendant " école militaire ". Mais Lovely semblait avoir pris conscience de son choix et elle ne semblait pas vouloir faire marche arrière .
Le verdict tomba, Lovely fut inscrite dans une école militaire, Benoit signa le dossier puis Lovely et Benoit partirent tous deux dans le plus grand des silences.
Lovely demeura silencieuse tout comme à l'allée, mais quelques chose en elle avait changer, mais quoi ?

Benoit : Lovely tu te rends compte de se que tu viens de faire ?
Lovely : Ne t'en fais pas pour moi , merci pour tout Benoit, sans toi rien aurais été possible.
Benoit : Lovely, je n'ais rien arrangé , tu vas partir à l'école militaire !
Lovely : Si ! tu as tout arrangé, grâce à toi je vais apprendre à me battre et je pourrais allé rejoindre papa et Jeremy pour défendre mon pays !

Benoit ne trouva rien à répondre, la détermination et le mystère de la motivation de cette petite le touchait en plein cœur, il eu à peine le temps de sentir sa main se poser sur son épaule, que Lovely avait déjà disparut, il entendis juste la porte de sa chambre se claquer lorsqu'elle la referma.


Act I scène 5

Carla , Lovely


Lovely se dirige tout droit devant l'armoire afin de prendre toutes ses affaires. Carla la regarde faire silencieuse , Lovely ne l'ayant pas remarquer s'apprête à passé la porte lorsque Carla lui prit le bras, Lovely et Carla se regardent quelques instants sans rien dire.
Lovely vit apparaître une lueur d'incompréhension dans les yeux de Carla, elle baisse la tête, retire la main de Carla de son bras et part silencieuse, laissant coulé une larme sur la joue de Carla.


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Je commence à être fatiguée alors je dois avouer que je n'ai lu que ta nouvelle.
Je l'ai adorer et je comprends pourquoi ta mère a pleurer en la lisant! Elle est tellement belle et bourrée d'émotions!!! J'adore et je n'ai pas la capacité d'expliquer entièrement à quel point j'aime ce que tu as écris ni le pourquoi que j'aime autant ton texte.

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Merci :) et bien disons que tu seras surement un peu troublé lors des prochains texte car cette nouvelle que tu as lue est la dernière que jai faite donc autnt dire que cest surement la mieu ecrite vu que jai pu prendre la technique qui me plaisait en trouvant mon style decriture :) je te remercie de lavoir lue et suis heureuse quelle tai plu, merci encore davoir fait cette effort que beaucoup ne feront pas Very Happy <3

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