Bonjour/bonsoir à tous. Aujourd'hui, je voudrais vous soumettre un sujet de discutions à tendance « historico-philosophique ». Je ne sais pas si c'est l'endroit approprié pour ça, mais je n'ai pas trouvé d'autres parties sur le forum pour en parler.
Voilà, il y a peu, en cours de français, notre professeur nous a présenté le livre La part de l'autre d'Eric Emanuel Shmidt (Je n'en ai lu que les trente premières pages. Je me suis par la suite découragé à cause du style peu aboutit de l'auteur). Ce roman, qui s'apparente finalement beaucoup plus à un essai, raconte l'histoire d'Adolf Hitler en suivant deux approches:
La première trace son histoire telle qu'elle est connue (Refusé à l'Académie des beaux arts, il entre au NSDAP et popularise le partit nazi, jusqu'à ce qu'il arrive au pouvoir le 30 janvier 1933 et déclenche l'une des guerres les plus catastrophiques de notre époque).
La deuxième part d'un changement dans les débuts du jeune Adolf. En effet, celui ci est accepté à l'Académie des beaux arts. S'ensuit alors toute une éducation sexuelle, un épanouissement personnel et un ensemble de succès qui l'empêcherons de penser ne serais ce qu'un instant à adhérer au parti nationaliste-socialiste allemand.
Ainsi, dans le second cas, la guerre de 1939-1945 n'a pas lieu et les juifs ne sont pas massacrés en masse. Cependant, l'état d'Israël ne leur sera jamais accordé. C'est cet événement qui m'a le plus intéressé. En effet, j'en suis venu à me demander si la guerre n'était pas un mal nécessaire.
Par exemple, grâce au développement du nucléaire militaire nous sommes aujourd'hui, de manière complétement paradoxale, capables de maitriser le nucléaire civile pour produire une énergie beaucoup moins polluante et qui sera certainement de plus en plus utilisé dans les décennies à venir.
D'ailleurs, internet est indirectement le résultat d'une mutation complète des technologies et des réseaux de communications ayant commencé dès le début de la guerre de 39-45.
Autre élément «positif » (entre guillemets, étant donné qu'il n'y en réalité pas grand chose de positif à tuer des gens dans le simple but de promouvoir une pseudo race supérieur) de la « boucherie » de 39-45: Si nous sommes actuellement en mesure de mener des guerres « propres », c'est grâce aux nouveaux moyens de pression, aux nouvelles armes et aux nouvelles stratégies initiés par Hitler et ses ennemis (Par « propres », j'entends avec un minimum de victimes, bien que les morts restent toujours nombreux, particulièrement lors des conflits menés par la superpuissance Américaine).
Enfin, l'existence d'une déclaration universelle des droits de l'homme, proclamée en 1948, est une des conséquences les plus marquantes des heures sombres de notre histoire.
Je voudrais donc avoir votre avis sur cela. Les pertes valent elles l'avenir qu'elles ont contribué à construire? Ou sont elles impardonnables?
(Je précise que je n'ai toujours pas donné mon avis dans ce post. Il n'a pour objectif que l'exposition du problème. Je fournirais une réponse personnelle ultérieurement ^^)
Voilà, il y a peu, en cours de français, notre professeur nous a présenté le livre La part de l'autre d'Eric Emanuel Shmidt (Je n'en ai lu que les trente premières pages. Je me suis par la suite découragé à cause du style peu aboutit de l'auteur). Ce roman, qui s'apparente finalement beaucoup plus à un essai, raconte l'histoire d'Adolf Hitler en suivant deux approches:
La première trace son histoire telle qu'elle est connue (Refusé à l'Académie des beaux arts, il entre au NSDAP et popularise le partit nazi, jusqu'à ce qu'il arrive au pouvoir le 30 janvier 1933 et déclenche l'une des guerres les plus catastrophiques de notre époque).
La deuxième part d'un changement dans les débuts du jeune Adolf. En effet, celui ci est accepté à l'Académie des beaux arts. S'ensuit alors toute une éducation sexuelle, un épanouissement personnel et un ensemble de succès qui l'empêcherons de penser ne serais ce qu'un instant à adhérer au parti nationaliste-socialiste allemand.
Ainsi, dans le second cas, la guerre de 1939-1945 n'a pas lieu et les juifs ne sont pas massacrés en masse. Cependant, l'état d'Israël ne leur sera jamais accordé. C'est cet événement qui m'a le plus intéressé. En effet, j'en suis venu à me demander si la guerre n'était pas un mal nécessaire.
Par exemple, grâce au développement du nucléaire militaire nous sommes aujourd'hui, de manière complétement paradoxale, capables de maitriser le nucléaire civile pour produire une énergie beaucoup moins polluante et qui sera certainement de plus en plus utilisé dans les décennies à venir.
D'ailleurs, internet est indirectement le résultat d'une mutation complète des technologies et des réseaux de communications ayant commencé dès le début de la guerre de 39-45.
Autre élément «positif » (entre guillemets, étant donné qu'il n'y en réalité pas grand chose de positif à tuer des gens dans le simple but de promouvoir une pseudo race supérieur) de la « boucherie » de 39-45: Si nous sommes actuellement en mesure de mener des guerres « propres », c'est grâce aux nouveaux moyens de pression, aux nouvelles armes et aux nouvelles stratégies initiés par Hitler et ses ennemis (Par « propres », j'entends avec un minimum de victimes, bien que les morts restent toujours nombreux, particulièrement lors des conflits menés par la superpuissance Américaine).
Enfin, l'existence d'une déclaration universelle des droits de l'homme, proclamée en 1948, est une des conséquences les plus marquantes des heures sombres de notre histoire.
Je voudrais donc avoir votre avis sur cela. Les pertes valent elles l'avenir qu'elles ont contribué à construire? Ou sont elles impardonnables?
(Je précise que je n'ai toujours pas donné mon avis dans ce post. Il n'a pour objectif que l'exposition du problème. Je fournirais une réponse personnelle ultérieurement ^^)