Zoe était comme les autres, elle était juste un peu plus envahissante mais ne faisait rien de mal.
Elle aimait vivre au grand air, et en plein soleil, loin de la pollution des métropoles.
Mais il a fallu qu’elle se fasse attraper, par cet homme qui n’avait aucun scrupule à la faire souffrir.
Elle avait été tiraillée de tous les cotés puis mourrait à petit feu dans un placard avec d’autres de ses amies,
compagnes de route qui avaient vécu la même détresse qu’elle. La soif se faisait sentir, la faim aussi,
son corps devenait frêle, plus mince qu’il ne pouvait l’être. Puis vint le moment ou ils les firent sortir de l’ombre,
plus nombreuses qu’elle n’aurait pu le deviner !
Ils les emmenèrent dans une autre salle ou elles furent coupées en morceaux et rassemblées en tas.
Elle était toujours consciente ! Elle voyait encore ce qui se passait après cet instant, comme si son âme ne voulait pas
quitter son corps !Tout cela était invraisemblable, et pourtant cela s’était bien passé, et se produisait toujours.
Ils les emmenèrent ensuite par petit tas réduits pour les serrer les unes à côté des autres, puis les envelopper d’un
quelconque papier. Ils rassemblèrent 20 de ces petits paquets pour les mettre dans une grande caisse.
Ils les emmenèrent dans un entrepôt en attendant qu’un client qui ne tarderait pas à arriver, daigne prendre commande
et emmener avec lui la caisse avec zoè et ses compagnes d’infortune. Ce jour arriva bien vite, elle fût la dernière à sortir
de la caisse, la toute dernière. Elle avait vu partir ses camarades, les unes après les autres, ne sachant pas ce qu’il leur
était arrivé, ne voulant pas savoir en réalité, car elle savait que le même sort lui était destiné.
Ce fut son tour, la main l’attrapa fermement pour ne pas la voir tomber sur le sol. Elle avait peur, elle ne voulait pas mourir,
pas maintenant, pas après ce qui lui était arrivé, pas après si peu de jour heureux qui ne reviendraient plus !
Elle voyait la flamme s’approcher, une flamme gigantesque à faire peur à un damné. Elle commença à la froler,
lui brulant la peau, puis se faisant plus forte, s’introduisant par tous les pores,orifices, trous de sa chair. …

Elle mourrait, tout simplement… La dernière chose dont elle se rappela fut le pied de l’homme, juste avant qu’il ne s’écrase sur elle,
pour éteindre les dernières flammes, cendres, .. de la cigarette qu’il venait de terminer….. ZOE !!