Mes créations

LA CLEF


Je voudrais t'enfermer
Me pendre à la clef
Dans la vitrine t'admirer
Au milieu de ces poupées
Aux lèvres siliconées
Comprendre le sens caché
De tes gestes déplacés
Pour une nuit m'oublier
Dans tes rêves réaliser
Nos fantasmes inavoués
Chaque jour se raccrocher
A nos sentiments sacrés
De te savoir enfermé
Pour enfin retrouver la clef
Ouvrir cette boîte à secrets
Et savoir ce qu'est aimer


LE POISON DE MON CŒUR

Marcher à travers monts et merveilles
Pour cet être qui s'émerveille
Chercher où se cache le soleil
Dans un monde sans sommeil

La solitude pour seule alliée
Oublier les tortures du passé
La noirceur de ce monde dépravé
Le mépris de ces gens sans pitié

Je gravirai les marches une à une
Pour atteindre la prison de mon cœur
Je ferais fit de mes lacunes
Pour étendre les cloisons de mon cœur
Je t'attendrai là, sur cette lagune
Pour t'offrir le poison de mon cœur

Prisonnier d'un amour éternel
Deux corps en position fusionnelle
Deux êtres dont les vies s'entre-mêlent
Dans un futur inconditionnel

C'est une autre page qui se vit
Mais c'est à deux qu'elle s'écrit
Et que naissent passion et envie
Dans l'enfer se cache un paradis

Je gravirai les marches une à une
Pour ouvrir la prison de mon cœur
Je ferais fit de mes lacunes
Pour détruire les cloisons de mon cœur
Je t'attendrai là, sur cette lagune
Pour t'offrir mon amour, toi, mon cœur


L'APPEL

Je suis la plume écorchée d'un ange blessé
Mes mains sur le cœur, le corps en absence,
En mode dégradé, j'écoute comme condamné
Ce rythme qui ne tient plus la fréquence

Et je saigne seul, en silence, en souffrance
Mes larmes de regrets, d'un passé enterré
Esclave de non sens, d'une attente sans réponse
Mon cœur empaillé, se meurt écorché

Mais mon âme refuse de se joindre au ciel
Encore un soupir, le dernier, et retentit l'appel
A quoi peuvent bien nous servir ces ailes
Si elles nous coupent de ceux qu'on aime?

A VENDRE

Ne plus vouloir entendre
Ces choses qui peuvent surprendre
De haut, toujours descendre
Puis seul, son chemin reprendre
Mais plus de gestes tendres
De la vie, il y a tant à prendre
De mes erreurs à apprendre
Trop de choses à comprendre
Et des sentiments à revendre
A l'amour encore prétendre?
J'ai peur de me méprendre
Je laisse mon cœur... "A vendre"


I MISS YOU

J'ai semé des fleurs sur ton lit
Le jour laissait place à la nuit
J'ai rassemblé tes souvenirs
Espérant que tu allais revenir
Je ne voulais y croire
Quand je t'ai vu dans le miroir...
Ange éternel, Dieu sans pitié
Qu'on me rende l'être aimé
Mon âme s'embrase en Enfer
Je ne ressens que la colère
J'aurais voulu tant te dire
Bien avant de te voir partir
Je me suis assis, sans un bruit
Aux cotés de ton corps sans vie


EN CŒUR, EN CORPS ET EMPIRE

J'ai tant de silences à te dire,
Tant d'amour et de rêves à t'offrir,
Pas assez de larmes pour décrire,
En cœur, en corps et empire

Chaque seconde que je ne peux retenir
M'entraine vers un nouvel avenir,
Qu'il endure à n'en plus finir,
En cœur, en corps et empire

Droit devant sans jamais fléchir,
Graver le bonheur et les souvenirs,
Saisir chaque instant sans réfléchir,
En cœur, en corps et empire

C'est cœur à corps que je désir,
Garder en mémoire tes sourires,
Et toutes les nuits m'endormir,
En cœur, en corps et empire

NOTICE

Je baignais dans le néant
Sans peurs, sans ressentiments
Mais la vie en a décidé autrement
M'a plongé ici, sans calmants

Vivre, grandir, sans notice
Avec pour seule aide l'esquisse
D'un monde imparfait, la matrice
Chercher à taton des indices

Ce monde n'est pas le mien
Les gens crèvent comme des chiens
Où est la notion de soutien?
Comment dissocier le mal du bien?

Mais un jour, on commence à aimer
Le fait d'être maître de sa destinée
On construit, on fait des projets
On apprend même à aimer

C'est alors qu'il faut faire ses adieux
A ce monde, à tout ses lieux
Pour partir siéger près d'un dieu
Et observer depuis les cieux


C.O.N.S

Denué de conscience
L'amour est indigne de confiance

Et les amants trompés
Ont toujours du mal à se relever

L'air est si dur
Il aura mes veines, à l'usure

Illuminé par mes cieux
Je ne m'adresse plus aux dieux

Pour trouver le trésor
Il me faudra braver la mort

Perdu dans mes chimères
La tête jetée en arrière

J'avance à reculons
Au milieu de tout ces ...


SOLITUDE

Je suis là, las,
Dénuée de sens
Ma vie s'enfuit
Dénuée d'envie

Et le vent a emporté mes pleurs
Le soleil a souvent brulé mon cœur
Dans une vie sans couleurs
Un parfum sans odeur

Je dessine des larmes
Je baisse les armes
Ma vie s'enterre
Je touche l'Enfer

Et la pluie a emporté mes pleurs
La foudre a souvent touché mon cœur
Dans une vie sans couleurs
Un parfum sans odeur

J'aurais voulu t'offrir
Ma vie pour empire
J'aurais voulu souffrir
Un cri, un soupir

Ma vie a fait couler trop de larmes
Mon cœur a souvent frôlé cette lame
Dans une nuit sans âme
Un parfum s'enflamme