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L’AMOUR D’INNOCENCE MORTEL









CHAPITRE 1






Pour
cette adolescente,



Tout
a commencé une paisible soirée d’automne à peine arrivée.



Par
la fenêtre de sa maison, malgré la buée,



Elle
aperçoit le vent, qui emmène les feuilles colorées



Une
à une, loin de ses yeux condamnés…



Le
ciel est gris, il va pleuvoir…



Leurs
couleurs, malgré



Qu’elles
soient d’été,



Lui
donnent des frissons et lui rappellent son malheur, sa solitude du passé.



Le
vent, lui,



Arrive
tantôt violemment, tantôt aussi froid



Que
les claques qui lui étaient encore une fois,



Dans
son passé,



Infligées.



Dans
cette maison, elle se sent protégée



De
tout à présent ; grâce au murs de pierres taillés,



qui son comme l’impénétrable
maison.



La
maison est vieille, certes, mais possède-le dont de vous attirer,



Comme
une pièce de monnaie, brillant au soleil,



Comme
une irréalité.



La
façade est en pierre grise,



Noircie
par l’usure du temps.



La
porte est d’un bois assortie aux cerises,



Qui
semble, à nos pauvres yeux réchauffant l’hiver,



Et
rafraîchissant, comme un cocktail l’été
venant.



Le
ventre de la maison,



A
pour organes le salon,



Qui
possède un simple canapé



De
cuir noir pour quatre personnes, ainsi



Qu’une
télévision et un poste radio datant du siècle passé.



La
salle à manger, elle,



Est
composée d’une table de l’époque Victorienne munit de chaises,



Pour
être plus précis, d’une douzaine,



Dans
un fond bleu nuit.



La
table est en bois vernis,



A
une odeur douce, et



Vous
donne le reflet de votre visage



Comme
un cristal de mousse.



Quant
à la cuisine,



Elle
n’est ni trop grande, ni trop petite ;



Aussi
longue qu’une géante canine.



Lorsqu’on
entre dans celle-ci, on peut voir un évier



En
inox, luisant de pureté à droite, et un plan de travail d’un bleu glacé




une assiette vide et une petite cuiller reposent en paix,



Unis
comme deux êtres devant l’apocalypse qui les a contre leur grès condamnés.



Le
frigo est bleu pâle,



Et
d’une hauteur considérable.



Les
placards, eux, sont bleu foncé



Avec
de petites poignets



Rondes
et blanches, munis de deux portes de chaque côtés.



Près
de la porte, une poubelle bleue est entreposée, propre, mais



Reste
cependant vide, comme une coquille de noix dépiauté.



Le
premier étage est très spacieux, 200m² habitable.



Pour
y accéder, il suffit de monter une vingtaine de marches toutes d’un bois chêne
taché



De
rayures sombres qui semblent animées et à la fois effacées



Par
l’usure du temps.



Après
avoir monter les marches,



Un
tableau surplombe le mur de tout son long.



Il
représente une jeune fille,



Qui
se nomme : « La jeune fille de sang pourpre ».



Sur
ce tableau, la jeune fille est assise, sur une chaise d’époque royale.



Cette
chaise est peinte d’un rouge sang coagulé,



Entouré
d’une couleur rouille passée.



Le
rouge représente le cuir de la chaise.



Les
motifs sont d’une complexité



Et
d’une beauté inquiétante.



La
chevelure de cet être



Tombe
sur ses épaules en ayant la grâce d’une cascade d’ébène.



Ses
yeux sont d’un noir ténébreux



Et
ne regardent pas droit devant eux,



Mais
en biais du côté gauche,



Avec
un air préoccupé.



Cette
jeune fille possède un visage aux traits fins et précis.



Son
nez a l’air parfait



Avec
son angle qui paraît droit, à 90°.



Ses
lèvres, elles, sont pulpeuses,



Ce
qui lui donne un air sensuel et, à la fois, irréel.



En
guise de tenue,



Un
corset qui met en valeur sa poitrine.



Ce
corset est



Lui
aussi trop parfait…



Avec
ses ficelles croisées en X devant et derrière,



Avec
des bretelles en dentelles noires,



Le
tout semblant fixé et à la fois cousu au corps.



Le
bas est une jupe assortit au corset.



Elle
est munit d’un panier,



Qui
lui va si bien, mais,



Qui
est très étroit pour l’époque.



Après
avoir mieux regardé,



On
peut se rendre compte que ce ne sont pas deux habits séparés



Mais
qu’ils ne font qu’un.



La
robe n’atteint que la moitié du mollet



Pour
laisser place à des bottes noires qui elles aussi sont lassées en X



Et
munies de talons d’environs dix centimètres de hauts



Ainsi
que de la finesse d’une aiguille.



L’arrière
plan est également peint d’un ton très sombre,



Comme
si le malheur régnait autour de cette jeune fille.



L’auteur
de cette œuvre est inconnu…



La
jeune fille porte également un collier



Qui
ne tient que par l’intermédiaire d’une ficelle noire,



Qui
elle-même tient un pendentif à son extrémité.



Ce
n’est pas un pendentif comme les autres…



Pour
pouvoir accéder aux autres pièces,



Il
faut tourner à gauche.



La
première pièce se situe à droite…



Ce
n’est rien d’autre qu’une «chambre d’ami».



Elle
contient un lit à deux places,



Ainsi
qu’une table de chevet à chacun des côtés.



Deux
lampes sont également fixées au mur.



Il
n’y a pas le moindre signe d’une présence,



Aussi
brève soit-elle, présente dans cette chambre…



Les
rideaux sont d’une couleur très sombre,



Et
le sol est un parquet de couleur chêne.



A
gauche de la «chambre d’amis»,



Il
y a une salle de bain.



Elle
est colorée comme son nom l’indique…



Les
couleurs qui l’habillent sont des couleurs eau



Comme
le bleu et le vert selon le voltage de lumière Projetait par les lampes dans la
pièce.



Un
lavabo, une douche, une baignoire



Et
des toilettes y sont installés.



Au-dessus
du lavabo, il y a un miroir,



Qui
est d’ailleurs placé tout le long du mur.



Au
fond à droite, il y a «sa chambre».



Elle
est très différente des autres pièces.



Elle
exprime et nous permet de voir



Qui
est réellement cette jeune fille.



Des
posters de chanteurs ou de groupes



De
rock,



De
métal,



D’émocore,



Et
de bien d’autres genres



Sont
collés aux murs, en face de son lit.



Sur
le mur de gauche, il y a une peinture



Qui
représente un étang près d’un cimetière.



Le
mur de droite est caché par une armoire



Assortie
au parquet noir



Et
qui possède aussi deux miroirs



Sur
les deux portes coulissantes.



Le
mur situé derrière son lit



Est
peint en bleu nuit,



Et
ses rideaux sont bleu clair,



Très
clairs…



Ils
ressemblent à des rideaux royaux



Ou
du moins de personnes très aisées à l’époque …



Ils
peuvent dater



des
années 1600



Ou
1700.



Des
oiseaux,



Plus
précisément des colombes,



tiennent
des branches d’oliviers



Dans
leurs becs.



Mais
cette pièce n’avait aucun atmosphère de paix,



De
liberté.



Bien
au contraire,



Elle
avait l’air d’avoir vécu des moments horribles. Cependant, des moments de
bonheurs



Avaient
laissé leurs marques,



Et
on ne pouvait dire que l’on s’y sentait mal.



Une
pièce est située tout au fond



De
ce sombre couloir…



Sa
construction était inachevée.



Un
meuble en bois noir est fixé au mur.



Il
fait à peu près 1m50 de haut et 2m20 de large.



Il
est munit de petites portes fermées.



Au-dessus
de celles-ci, il y a plusieurs petits tiroirs Rangés les uns sous les autres,



Et
évidemment fermés à clefs, eux aussi.



Il
n’y a ni sous-sol, ni cave, ni greniers ;



Seulement
ces rideaux, et ce vieux meuble laissé



Par
«les anciens propriétaires».



Malheureusement,
ces derniers



Non
pas pris la peine de parler



Des
clefs du meuble.









CHAPITRE 2






L’adolescente vit dans cette
maison avec sa famille d’accueil, qui n’est qu’autre qu’un couple d’une
trentaine d’années.



Ils n’ont pas d’enfants, mais
beaucoup d’amis.



Sa «mère», porte le nom de
Julia Creeder et son mari se nomme Jonathan Creeder.



Julia a 32 ans, Jonathan a 38
ans. Même si l’informatique est son loisirs favori, Jonathan a beaucoup de
passions pour lesquelles son talent reste exceptionnel. Après la technologie
avancée ou la «high-tech», Jonathan aime le sport et la cuisine.



Les plats qu’il cuisine le
mieux, sont les desserts et toutes sortes de pâtisseries comme les tartes,
les gâteaux, les pièces montées, les flans, les riz au lait, et les
amuse-gueule et beaucoup d’autre.



Mais ce qu’il adore avant
toutes choses, c’est sa femme et maintenant, «sa fille».



Julia, elle, n’est pas très
douée pour la cuisine, ce qui permet à notre fin gourmet de se sentir utile.



Cette dernière est passionnée
par toutes les formes d’art, et également par toutes les époques où celui-ci
est passé. La peinture est un rêve qui devient réalité pour Julia. Après tant
d’années de dur labeur, son travail paye enfin…



Cependant, l’adoption n’était
pas le premier choix de ce couple…



Lors de leur «union finale»,
plus connue sous le nom de mariage, Julia n’avait que 21 ans et Jonathan allait
avoir 27 ans.



Le coup de foudre n’est pas
arrivé comme dans les contes de fées, comme tout le monde le sait l’amour n’est
que plus fort si il y a eut des épreuves à surmonter…



En vérité, Julia et Jonathan
se connaissaient quand ils étaient plus jeune. Ils s’aimaient bien, ils étaient
très bons amis.



Ils avaient fait leurs études
dans la même université ; et comme si le hasard avait bien fait les
choses, ils avaient leurs cours d’art dramatique ensemble. ..



Ils faisaient du théâtre
depuis environs 3 ans, et avaient postulé pour la pièce de «Roméo et Juliette»
cette année là.



Cette pièce devait être jouée
avant les vacances de Noël, et l’argent qui serait récolté servirait à rénover
la Bibliothèque du Campus.



Julia, n’avait pas confiance
en elle, et avait donc choisit le plus petit rôle féminin qui était proposé
dans la pièce, celui de la nourrice. Il faut se sous-estimer si l’on veut être
pus fort.



Jonathan avait préféré jouer
l’un des rôles secondaires, car d’après lui, apprendre un rôle secondaire
n’était pas de tout repos, et par conséquent, celui de Roméo devait donc plus
de travail que celui de Tybalt, qui lui n’était pas secondaire. Cependant, il faut
savoir que Tybalt est un élément déclencheur de la pièce. Alors, Jonathan
trouva judicieux de prendre la doublure de Roméo car par chance, il pourrait
déclarer sa flamme à Julia.



Julia avait réussit son
audition et avait été retenue pour une seconde audition, celle de Juliette.



Elle obtint son rôle avec une
aisance extraordinaire, ce qui la surpris elle-même, mais cela n’était pas
étonnant pour les enseignants…



Le Roméo était donc Jonathan.
Ce dernier avait été élu pour jouer la doublure de Roméo.



Jonathan était très amoureux
de Julia, et il voulait absolument jouer le rôle de Roméo, afin de pouvoir
enfin déclarer sa flamme.



En ayant appris le nom de
celui qui devait jouer le rôle de Roméo, il se contenta de lui casser le nez
par un cou de poing américain.



Il savait que ce «garçon»
prendrait Julia pour lui et lui briserait à jamais le cœur.



L’amour qu’il portait pour
Julia ne serait pas brisé, pas par un branleur de pacotille.



Julia et Jonathan répétèrent
ensemble, de jour comme de nuit. Le plus dur ne serait pas de prendre Julia
dans ses bras sur scène ; mais de l’embrasser, pensait Jonathan.



En effet, Jonathan devait lui
prouver qu’il l’aimait sans qu’elle puisse imaginer une seconde que tous ces
gestes soit pour la pièce…



Le baiser… Le baiser… Le baiser… Le baiser…



Le baiser était le moment le
plus important de la pièce car se serait la dernière image que les gens
verraient et il aurait fallu que sa ait l’air le plus naturel possible tout en
faisant voir que ce n’est rien d’autres que du théâtre.



Jonathan ne réussit pas a
embrasser sa bien aimée pendant les répétitions…



Se fut le jour même de la
première qu’il lui donna ce premier baisé, et par la même occasion, il lui
dévoila son amour…



Tout se passa comme il
l'avait souhaité, comme son âme l’avait prier…



Julia ne le repoussa pas mais
lui rendit son baisé avec ardeur, comme si elle attendait ce moment depuis tellement longtemps, et de peur d’être
rejetée, elle s’était contentée de patienter. Après tout, c’est au garçon de
faire le premier pas dans les histoires d’amour…



Après leurs études, ils
décidèrent de se marier.
Malheureusement, un tel bonheur ne pouvait pas couler comme un fleuve
coulant sous un pont…



Ils voulaient absolument
avoir des enfants… Ils ont essayé par tout les moyens : in vitro, mère
porteuse…



Mais rien n'a fonctionné…



La stérilité ne peut s’en
aller.



Julia est la victime de ce
fléau. Elle en a souffert, et son pauvre mari compatissait comme il pouvait.
Elle ne voulait pas accepter la vérité, c’est trop dur. Qui peut accepter la
réalité ?



L’adoption s’est offerte à
elle comme une chance qu’il fallait saisir avant qu’elle ne s’en aille. Elle
allait souhaitait avoir un bébé, un petit garçon plus précisément.



Mais elle changea d’avis
aussitôt, en tournant la tête…



En voyant cette adolescente
passer un plâtre au bras avec deux petites filles qui pleuraient, elle demanda
à la directrice de cet établissement, ou plutôt la gérante si cette jeune
fille travaillait ici…



«Non, elle a intégrer notre
service il y a un peu moins de trois mois… Elle est beaucoup trop jeune pour
travailler…»



La directrice soupira, de
désespoir, de tristesse… Peut-être de fatigue.



Julia se contenta de faire un
signe d’affirmation de la tête. Jonathan se retourna afin de mieux regarder
cette adolescente.



Elle avait des blessures au
visage. Elle avait un bleu sur la joue, mais qui ne tarderait pas à
disparaître. Elle avait également des griffures, sur le menton et le teint
pâle. Un plâtre recouvrait son bras droit de sa main au demi avant bras. Elle avait
une attelle à la main gauche et une autre à la jambe gauche.



Julia ajouta que cette
adolescente s’occupait de ces deux petites filles comme si elle était leur
grande sœur.



La directrice et elle
changèrent de sujet petit à petit. Elle passèrent du petit garçon à
l’adolescente…



«Oui… Elle n’a pas dût avoir
une vie pleine de joie. Elle s’occupe des jumelles depuis son arrivée…»



La directrice se mit à rire
sans méchanceté, puis elle regarda Julia et Jonathan attentivement avant de
continuer ce qu’elle disait.



«Les deux petites jumelles
s’appellent Cécilia et Lucie… Elles sont toujours en train de se battre. Quand
elles sont arrivées ici le mois dernier, elles n’écoutaient rien, ni personne…



Leur mère est décédée d’une
overdose d’héroïne… Quelle joie pour ses pauvres petites me direz-vous…
L’assistante sociale n’a pas accepter de confier la garde au père qui est
devenu dépressif après la mort de sa femme… Pauvre homme, lui qui avait réussit
à sortir de l’alcool, y a replongé, et n’en sortira sûrement plus… Les petites
ne parlaient à personne… D’ailleurs, si une personne s’approchait, elles lui
hurlaient dessus et se jetaient dans toute la pièce. Parfois, elles prennent
tout ce qu’elles ont sous la main et le lancent à celui ou celle qui les a
dérangés… Mais avec cette adolescente, cela n’a pas marché… Elle leur a ramassé
un livre, que les petites avaient jeté afin qu’elles le rangent… Elles lui ont
jeté à la figure, puis, une de ses blessures s’est rouverte. Si vous aviez vu
le carnage… Cette adolescente n’a pas exprimer la douleur, par un cri ou une
grimace… Elle est restée impassible, de marbre. Les jumelles ont été réellement
tristes, et elles se sont choquées elle-même… Elles ne pensaient pas qu’elle
allait rester jusqu’au coup… Je me souviens, elles demandaient tout le temps
comment elle allait. Quand elles la virent, elles se sont excusées, puis lui on
fait voir les dessins qu’elles lui avaient fais, elles voulaient absolument se
faire pardonner…



A 7 ans, ce n’est pas
toujours facile, d’assumer ses erreurs… Depuis elles ne font plus le moindre
cauchemar… En faite, cette adolescente leur a dit la vérité sur leur parents,
mais d’une façon adoucit. Elle a…»



Julia écouta son
interlocutrice avec attention. Une question lui traversa l’esprit. Elle demanda
à la directrice pourquoi elle ne l’appelait pas par son prénom.



La directrice prit le temps
de répondre, après une minute de réflexion…



«Pour tous vous dire, nous
sommes en attentes de son dossier… Elle ne parle pas beaucoup, voire jamais...
A moi, elle ne m’a adressait qu’un signe de tête en guise de bonjour. Les seuls
mots qu’elle prononce sont aux jumelles. Elle leur raconte des histoires le
soir, pour qu’elles s’endorment, pour qu’elles oublient la réalité. En fait, je
crois que la faire parler est impossible…»



Julia intriguée s’empressa de
demander à la directrice si une psychologue avait au moins essayé ou quelqu’un
et par quelles méthodes.



«Bien sûr, et par tous les
moyens. Elle ne dit rien, car elle ne veut rien dire...»



La directrice insista sur
le «veut»…



Julia s’empressa d’ajouter
avec joie qu’elle avait fais des études de psychologie avant ses études d’art
dramatique, et qu’elle voudrait bien essayer de la faire parler…



La directrice lui répondit
avec un regard comme si Julia était ce dernier espoir que certains attendent et
ne voient jamais. Même si l’espoir est presque effacé du monde…



«Tous les médecins ont
essayé, mais la faire parler, c’est presque impossible… Si vous voulez, elle
nous a fait quelques dessins, qu’elle a jeté par la suite… Vous pouvez y jeter
un coup d’œil… Je les ai récupérés de la poubelle.»



La directrice se leva
laissant apparaître un arrière train énorme et cependant si bien moulé dans son
tailleurs. Jonathan dût mettre une main devant sa bouche pour s’empêchait de
pouffer de rire, comme un enfant.



Julia le regarda sévèrement,
comme une mère.



Elle garda son sérieux, et
put analyser sur tous les dessins des personnages qui pleuraient, qui avaient
des regards vides, qui avaient l’air morts et vivants à la fois…



Les filles étaient plutôt
gothiques et les garçons pas mal du tout.



Cette jeune fille avait un
cou de crayon casi-parfait. Jonathan était impressionné par les dessins. Ils
étaient si bien détaillés…



Une femme, plutôt grande,
avec un chignon au-dessus de la tête vint frapper à la porte.



La directrice la remercia et
tendit le dossier à Julia. C’était le dossier de l’adolescente.



Julia pris le temps de le
lire attentivement les feuilles. Son mari pris congé et la laissa seule avec la
directrice. Cela n’était pas de son ressort…



Julia se mit à lire à voix
haute le dossier…



«Elle s’appelle Eve, elle a
14 ans et demi. Elle est née le 12 Janvier 1994. Sa mère s’appelle Laïana. Elle
est décédée peut de temps après son mari. Elle s’est suicidée… Oh ! Mon
Dieu ! On a retrouvé sa fille près du corps où les veines étaient
entaillées… La petite n’avait que 6 ans, on l’a retrouvée dans la marre de sang
où sa mère baignait. Il est dit qu’elle attendait son réveil… Pauvre enfant…»



La directrice demanda à Julia
des informations sur le père et Julia continua de plus en plus effarées…



«Son père est mort assassiné
dans son jardin. Elle a été placée en famille d’accueil, chez une certaine
Madame Verveines… Sur cette femme tout à l’air en ordre… Je ne comprends pas
pourquoi elle est arrivée dans votre service…»



Julia regarda la directrice
avec un regard interrogateur. La
directrice mit ses mains sous son menton et ajouta calmement…



«Madame Verveines
dites-vous ? Eve a été retirée de là-bas à cause de coups et blessures
violents commit par cette dernière.



Madame Verveines a eut un
procès et a été déclarée coupable avec ses deux filles.



Pendant tout ce temps, 6 ans
a peu près, Eve a été battue, privée de tout… De cet amour qui lui manquait
tant. Ce monstre a brûlé tout ce qu’il lui restait de ses parents… Je ne savais
pas que c’était elle la fille de l’affaire Verveines…»



«Vous voulez dire que les
blessures qu’elle a… c’est… c’est cette femme qui lui a faites ? »



«Oui… c’est cette femme, qui
lui a fait ça, et ses filles. Regardez au page médicale : hospitalisée
deux fois pour tentative de suicide. Elle s’était coupées les veines et avait
essayé de se pendre, à plusieurs reprises…»



Julia demanda si Eve avait de
la famille mais la directrice hocha la tête négativement.



«Mmmh…oui, sa grand-mère ;
mais il est dit qu’elle ne veut pas d’elle. Sa fille, la mère de la petite a
décidé de vivre avec un homme qui
n’était pas celui choisit par sa mère.»



Julia fit signe à la
directrice de continuer. Celle-ci repris le sujet de l’adoption…



«Mais je ne crois pas que les
jumelles vous intéressent car elles vont être adoptées par un jeune couple
comme vous. Quant a Eve, elle ne bavarderait pas beaucoup avec vous…»



Julia répondit à la
directrice d’une façon qui la surpris.



«J’aimerais prendre Eve… Pour
tout vous dire, je crois pouvoir l’aider à s’intégrer dans la société… Et
peut-être que j’arriverais à la faire parler… Et puis j’ai tellement d’amour a
lui donner… Que j’aimerai lui donner… Enfin, mon mari et moi…»



Après avoir discuté de cela
avec son mari elle adopta Eve avec le plus grand enchantement du monde, une
semaine après…



Cela faisait deux semaines
qu’Eve vivait avec eux, et elle n’avait dit aucun mot…

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Spoiler :


qu'est-ce que ça branle ici ça?

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